Horizons
blancs
Film réalisé
en 1957 par Roland Muller (Sierre). Il raconte la transumance d'un troupeau
de moutons, de Lausanne jusque dans les plus hauts pâturages du
massif du Trient. A cette époque, le moindre brin d'herbe comptait.
C'est pourquoi ces moutons montaient sur les plus hautes montagnes, guidés
par le berger Gabbud (mon grand-père), son fils Pierrot (mon père),
quelques aides et Bruno, un chien surprenant d'intelligence qui veillait
et guidait les moutons, obéissant au doigt et à l'oeil de
son maître.
Pour les besoins du
film, ils ont même traversé un glacier avec cet impressionant
troupeau. Mon père est tombé dans une crevasse et les secours
sont arrivés par voie aérienne, en avion! Et oui, Hermann
Geiger ("l'Aigle de Sion") a été le premier à
oser atterir sur les glaciers avec son avion. Il invente l'atterrissage
en montagne, alternant roues et skis. C'est donc à Sion que pris
naissance l'aviation des glaciers.
Le film est bien sûr
en noir et blanc. Mais il existe une version recolorisée.
Au Festival amateur de Cannes de 1957, il reçut la coupe du scénario
dramatique et la coupe du secrétaire d'Etat à l'information.
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Un livre sur
le film a été publié en 1957. Il retrace de
manière écrite cette transhumance et comporte de nombreuses
photos noir-blanc, prises durant le tournage. Vous pouvez voir ici
une sélection des meilleures
photos, accompagnée d'un petit résumé de
l'histoire.
Référence:
"Horizons blancs", Aloys Theytaz, Bibliothèque
des arts, Genève, 1957
Je doute que ce livre soit encore disponible aujourd'hui...
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GABBUD, fayerou
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Autre livre
de mon grand-oncle (le frère de mon grand-père) cette
fois-ci. Il était également fayerou (moutonnier en
patois de Bagnes). Il y raconte sa vie au milieu des moutons. Un
livre magnifique sur une époque pas si lointaine (jusque
dans les années 1970). Et il continua de s'occuper de moutons
jusque dans les années 1990.
"La transhumance, je ne connais personne qui l'ait faite
dans les conditions que j'ai connues et pendant aussi longtemps.
Quand j'y pense aujourd-hui, les bons moments occupent la première
place." Louis Gabbud
Référence:
"Gabbud, fayerou", Marie-Jo Perrin et Jacques Tornay,
Editions Monographic S.A. Sierre, 1991, ISBN 2-88341-005-4
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